La projection a été annulée à cause de la pluie, pas de date de reprise de prévue.
L’agriculture est en crise partout sur la planète. La course à la productivité de l’agro-industrie s’effectue au détriment de l’environnement et de la qualité des aliments. Sous la pression de la mondialisation, les revenus des agriculteurs diminuent, et les fermes familiales disparaissent sans cesse.
Pas de pays sans paysans, de la documentariste Ève Lamont, adopte le point de vue de cultivateurs et d’éleveurs du Québec, de l’Ouest canadien, du Vermont (États-Unis) et de la France pour dénoncer les dégâts que cause l’agriculture industrielle. Pensons ici à la pollution et à la destruction des écosystèmes, sans compter la prolifération de cultures d’OGM, qui fait peser une menace additionnelle sur la biodiversité et l’autonomie des paysans.
Une discussion avec Maxime Laplante de l’Union paysanne suivra la projection.
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Documentariste et camérawoman chevronnée, Ève Lamont est un électron libre qui se démarque en multipliant les expériences hors des sentiers battus. Dans la lignée du cinéma direct, elle s’empare, caméra au poing, de sujets qui touchent à des réalités sociales souvent occultées, avec un regard de l’intérieur sur les exclus et sans voix de nos sociétés marchandes. Depuis son premier documentaire Des Squatteureuses qui lui vaut un prix du public en 1988, elle n’a cessé de pratiquer un cinéma engagé et citoyen qui favorise la réflexion et le débat sur la place publique.
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